Dix jours que Samuel Paty s’est fait décapiter sur la voie publique.
Six mois que l’on a étouffé George Floyd sur le sol et que la famille Traoré attend son procès.
Un an que 121 femmes ont été tuées par leurs partenaires en France.
Trop longtemps que des minorités sont victimes de discrimination.
Pourtant, nous n’en avons rien dit.
Nous nous sommes tu.es par peur de ne pas trouver les mots justes.
Nous nous sommes tu.es par peur de ne pas être légitimes.
Nous nous sommes tu.es par peur de faire de la politique.
Mais ne dire mot ne serait-ce pas déjà consentir ? En ce qui nous concerne, c’est pleinement l’inverse. Chaque jour, nous œuvrons pour la vie de la cité.
Ces derniers événements sont révélateurs de failles profondes qui mettent à mal la société inclusive et durable pour laquelle nous nous mobilisons.
Chez makesense, nous sommes des faiseurs. Nous sommes plus à l’aise pour agir que pour prendre la parole publiquement. Cependant…
- Nous avons l’intime conviction que chaque personne est apte et digne, s’il lui est donné le temps d’apprendre, de prendre des décisions éclairées pour le bien commun.
- Nous pensons que l’éducation et la liberté d’expression sont deux droits fondamentaux inaliénables.
- Nous sommes persuadé.es des bienfaits et de la puissance de la coopération.
- Nous pensons qu’une société désirable ne peut s’ériger que sur la confiance et le respect.
- Nous appelons à cultiver la bienveillance et l’altérité.
Vous ne nous entendrez pas sur tous les sujets, ça n’est pas notre mission et d’autres font cela mieux que nous mais vous pouvez compter sur nous pour mettre en œuvre nos convictions. Aujourd’hui plus que jamais.
Les équipes makesense
