⚔ Idris X Marion : l’interview croisée ⚔
Qui de mieux placé que des membres de MakeSense pour raconter MakeSense ? Idris et Marion sont ce qu’on appelle des gangsters, c’est-à-dire des membres actifs de MakeSense qui organisent des évènements pour mobiliser la communauté sur des causes sociales et environnementales.
Ils n’ont pas le même parcours dans MakeSense. Marion était gangster à Madrid où elle a organisé son premier SenseCamp avant de partir faire un Food Sense Tour, un tour du monde de 400 jours à la rencontre des acteurs de l’Alimentation Durable. Idris est un super gangster fan de rock pur et dur pour qui les hold-ups, SenseCamps et autres SenseFictions, n’ont plus de secrets.
C’est quoi MakeSense pour eux ? Qu’est-ce qui a animé leurs parcours ? Qu’est ce qui se passe dans la vie et la tête d’un membre de MakeSense ?
Pouvez-vous vous présenter et dire la chanson qui vous fait chanter en ce moment ? 🎶
Idris : je m’appelle Idris Lechaptois, j’ai 27 ans, je suis entrepreneur et ça fait 2 ans que j’évolue dans l’écosystème et que je suis un gangster un peu « drogué » à MakeSense, des fois je me dis qu’il faut que j’arrête mais au bout d’un moment je suis un peu en manque et j’y reviens… Je n’ai pas vraiment de chanson en ce moment mais j’écoute en boucle l’album Rock’n’Braw., le premier du groupe Full Throttle Baby qui sont des amis et qui font du « rock-garage-punk ». C’est hyper motivant et ça te donne envie de prendre une moto et de partir sur la route.
Marion : Moi c’est Marion Schuppe, j’ai 25 ans et je suis en ce moment, plus pour très longtemps, à Paris. J’ai connu MakeSense il y a un moment puisque c’était en 2011 quand ils étaient incubés à l’ESCP (Ecole Supérieure de Commerce de Paris) où je faisais mes études. J’ai commencé par participer à des hold-ups et autres ateliers pour m’impliquer de plus en plus jusqu’à aujourd’hui, toujours gangster et dans la SenseRocket (le “board” de MakeSense) cette année.
La chanson qui me fait bouger en ce moment c’est “Birds of a Feather, We Rock Together” de Vulfpeck, un groupe américain qui donne envie de te déhancher et de sourire, que j’ai vu en concert il y a peu.
C’est quoi votre premier souvenir en relation avec MakeSense ? 💭
Idris : Mon premier souvenir en relation avec MakeSense c’est une soirée autour de l’économie circulaire. Elle avait commencé par une conférence dans un cabinet d’architecte au bout de la rue Biscornet. La suite de la soirée avait continué au SenseSpace, avec en parallèle une conférence et plusieurs hold-ups. J’ai donc participé à mon premier hold-up, dans la salle des défis, qui s’intitulait (plus ou moins) : « Comment mettre en place un cercle vertueux autour du compostage urbain ? ». Il était animé par Sophie (Super Gangster) et Bruno Vitasse (de Zone-AH) et bien entendu Tinou était présent !
Marion : Mon premier souvenir de MakeSense c’est justement le premier hold-up que j’ai fait à l’ESCP en 2011 qui était animé par Christian. Je me rappelle plus quel était le sujet, je me rappelle juste qu’on a fini par dessiner des fruits super héros.
Comment s’est passé l’organisation de votre premier hold-up ? 🤘
Idris : C’était un peu particulier (rires) ! Le premier hold-up que j’ai organisé c’était avec Tinou pour Pierre Manchot qui travaillait à l’époque sur Amazing Waste Project et c’était pour tester une méthodologie d’étude d’impact qui n’a jamais été réutilisée après (pour un hold-up) ! En plus de cela on s’est rendu compte au dernier moment qu’il n’y avait plus de place au SenseSpace pour l’organiser et on a fini par le faire chez Tinou et du coup il y avait des gens dans toutes les pièces de l’appartement pour la phase de convergence.
Marion : Mon premier hold-up c’était à Madrid, il y a un peu plus de quatre ans je pense. En fait, quand je suis arrivée à Madrid fin 2012, MakeSense n’existait pas là-bas mais j’y ai rencontré Stef Denamps, une gangster déjà active à Londres et Léonore, une newbie comme moi qui était tout aussi intéressée par MakeSense. Du coup, avec les conseils avisés de Stef et toute notre motivation on s’est lancées et le premier hold up qu’on a organisé c’était pour Mi Pequeño Mercado, ensuite repris par La Ruche Qui Dit Oui. C’était un peu folklo, on n’avait pas de salle mais du coup Marc, le porteur de projet, nous a accueilli chez lui. On est resté très amis avec Marc.
Et l’organisation de votre premier SenseCamp ? 🏕
Idris : J’ai organisé le SenseCamp de Paris en 2016, on était une équipe d’environ 10 gangsters surmotivés et heureusement car mon implication s’est faite un peu en dents de scie. Le SenseCamp était prévu autour du 10 juillet et deux gros projets sont arrivés juste avant. En juin, je suis parti en tant que photographe et chauffeur pour une tournée en Europe avec le groupe Out Of My Eyes, des amis, j’ai enchainé directement avec une semaine de séminaire avec l’Institut De l‘Engagement dont je suis lauréat puis avec le SenseCamp. J’ai donc été plutôt présent pour la définition de l’événement (thème, programmation, date, lieux..) et pour le week-end en lui-même. C’était vraiment cool, on a eu des supers retours ! Le vendredi après-midi on avait organisé une activité team-building entre gangsters seulement. Le samedi, on était toute la journée aux Grands Voisins, un lieu alternatif que j’apprécie énormément, le samedi soir on avait rejoint Bellastock, festival zéro déchet qui construit tout avec u matériel de récupération pour une gigantesque Disco Soupe et des concerts de folie. Le dimanche on s’était de nouveau retrouvé au SenseSpace autour d’un brunch et d’autres ateliers l’après-midi.
Marion : C’était le premier SenseCamp de Madrid en 2014 mais ce qui était un peu particulier c’est que je n’avais jamais assisté à un SenseCamp. Donc, super motivée, j’en ai parlé un peu à Christian, j’ai lu toute la méthodologie existante et j’en ai parlé aux quelques gangsters qui avaient déjà fait un SenseCamp que je connaissais, et j’ai motivé une équipe pour qu’on organise ça. C’était à l’Impact Hub de Madrid, un super endroit, plus de 150 personnes sont venues, dont Stef et Léonore qui n’étaient plus à Madrid, ça s’est très bien passé. On était vraiment contents parce qu’on est vraiment partis de rien, on a fait tout ce qu’on a pu, on a appris, genre la veille, ce qu’était le Barcamp qu’on a introduit au dernier moment dans le planning (rire), mais tout le monde était content, ravi d’avoir passé ce WE ensemble avec des gens géniaux, à apprendre et profiter.
Quels super-pouvoirs avez-vous acquis grâce à MakeSense ? ✨
Idris : Il y en a plein… Le premier qui me vient à l’esprit c’est celui de pouvoir aider quelqu’un à résoudre un défi. Mais le plus important celui que j’utilise tous les jours c’est connecter les gens. Tous les projets que j’ai connus, tous les gangsters, les entrepreneurs et autre que j’ai pu rencontrer me permettent aujourd’hui de très facilement mettre en lien des personnes entre elles ou de recommander des projets. J’ai amélioré ma créativité aussi, surtout en tant qu’ingénieur de formation (rires). Un autre super pouvoir que je me suis découvert, c’est celui d’être à l’écoute des gens, en face à face, d’arriver à creuser et de vraiment comprendre ce qu’ils font, quelles sont leurs problématiques…
Marion : Parler en public clairement. Ce n’était vraiment pas mon truc avant mais je me suis découverte une petite passion pour les présentations devant un grand public. Avec MakeSense à Madrid et le Food Sense Tour, j’ai eu l’occasion tellement de fois de pitcher et faire des présentations devant beaucoup de monde et j’ai adoré ça. C’est un peu la même idée, mais animer des ateliers c’est quelque chose que je n’avais jamais fait mais je m’éclate vraiment, c’est devenu assez naturel.
Et puis, encore plus important pour moi, MakeSense m’a donné une autre vision des problèmes : en fait, il n’y a plus de problème puisqu’il y a toujours une solution. Trouver une solution à n’importe quel challenge c’est maintenant un jeu, une motivation, une obsession presque.
Quels super-pouvoirs avez-vous mobilisé pour MakeSense ? ⚡
Idris : Ma facilité à parler en public, j’ai fait du théâtre pendant 10 ans ! Moins en tant que gangster, car j’ai travaillé chez MakeSense pendant 6 mois au développement du Forum Contributif, mais j’ai également mobilisé mon super pouvoir d’organisation et de gestion de projet, c’est un peu inné chez moi, il faut que tout coule et soit fluide.
Marion : L’organisation ! J’ai toujours été très organisée dans ma vie perso et au travail et ça m’a vraiment servi dans mon travail de volontaire chez MakeSense. Je pense que ça nous a beaucoup aidé pour la communauté à Madrid, notamment quand on s’est lancé dans des gros projets, et ça nous a clairement aidé en Amérique du Sud pendant le FoodSenseTour.
Un succès dont tu es fière ? 😎
Idris : Chez MakeSense ? Ce n’est pas précisé… (rires) Il faut que je réfléchisse un peu, si tu sais, réponds avant moi !
Marion : Sans aucun doute, le Food Sense Tour en América del Sur encore une fois. C’était une expérience incroyable et je suis vraiment hyper fière qu’on est réussies à faire tout ce qu’on avait prévu. On a visité 7 pays en 7 mois pour rencontrer et travailler avec des entrepreneurs sociaux dans le secteur agroalimentaire. Dans chaque pays, on a organisé au moins 1 sensedrink, 1 hold-up, travaillé deux semaines avec un entrepreneur sur sa stratégie de communication et on a fait 4 disco soupes dans des grandes villes où on avait jamais mis les pieds avant. C’était ambitieux mais on l’a fait ! On a rencontré des gens merveilleux, on a beaucoup appris et on s’est éclatées. Le plus satisfaisant c’est de voir aujourd’hui des hotspots qu’on a lancé ou réactivé devenir actifs et rassemblant toujours plus de monde comme en Équateur ou au Pérou ou d’avoir sur place réussi à réunir et mobiliser tant de gens qui connaissaient pas MakeSense avant. Une expérience incroyable!
Idris : J’ai trouvé ! C’est la première MKS Room que j’ai animé, encore avec Tinou ! C’était pour le lancement de la nouvelle thématique de Future of Waste autour des Waste Pickers. Il y avait pas mal de monde, c’était la première fois que j’animai une table ronde et que j’étais seul devant environ 200 personnes. En plus, un des invités travaillait chez Suez sur l’inclusion de ces Waste Pickers dans leurs projets de traitement des déchets dans les pays du Sud. C’était l’époque où il y avait une polémique autour de la construction de l’incinérateur d’Evry et j’ai dû gérer des personnes du public qui voulait en parler alors que ce n’était pas le sujet… Mais tout s’est bien passé et j’étais vraiment content d’être sorti de ma zone de confort ce soir-là ! Je suis d’accord avec toi, réussir à mobiliser et revoir des personnes qui ne connaissaient pas MakeSense avant un événement que tu as organisé c’est toujours motivant ! Ça me fait penser à un autre succès, un mail que j’avais reçu d’un SenseMaker qui voulait à tout prix refaire un hold-up avec moi car il n’avait pas retrouvé a même dynamique dans les autres hold-ups auxquels il avait participé… J’étais vraiment fier de moi ce jour-là !
Quels conseils donneriez-vous à un gangster qui vient de rejoindre la communauté ? 🙏
Idris : Le conseil que je donne tout le temps : « Vas-y doucement chez MakeSense ! ». Quand je suis arrivé chez MakeSense, je me suis rendu compte qu’on parlait de tout : l’éducation, les déchets, les droits des femmes, l’agriculture… Et puis il y avait plein de trucs : des hold-ups, des SenseFictions, des MKS Rooms et j’ai voulu tout faire ! Mais c’était beaucoup trop d’un coup… Alors j’ai freiné des quatre fers et tout arrêté ! Heureusement j’ai rencontré Shanturu, à la COY11 (Conference of Youth) un gangster de Bruxelles qui m’a dit qu’il participait à un Hold Up au SenseSpace. Comme je m’entendais bien avec lui, je l’ai suivi car c’était un moyen de se revoir. Du coup je suis revenu plus tranquillement par la suite, je trainai au SenseSpace, je participai à des hold-ups et j’ai pu rencontrer Camille, Community Booster à Paris à l’époque, qui m’a proposé de me former à la facilitation et m’a appris à devenir un vrai gangster.
Marion : Rencontrer et parler aux plus de gens possible. Il y a tellement de personnes incroyables et inspirantes, que c’est une occasion en or à ne pas laisser passer. Quasiment 6 ans après avoir connu MakeSense, je m’aperçois vraiment maintenant de tout ce que cela m’a apporté. Il faut aller parler à tout le monde, alors que c’est pas quelque chose qui m’est naturelle à première vue parce que je suis plutôt timide, mais je pense vraiment que cela vaut le coup.
Quelle chanson vous fait penser à MakeSense ? 🎶
Idris : Une chanson que j’aime beaucoup c’est Get Up de Chinese Man et l‘énergie qu’il y a dedans. Je me souviens plus des paroles mais le refrain c’est « Get Up, Get Up » et dans le clip t’as des grosses boules de poil noires qui rebondissent. C’est le côté dynamisme, « On y v! » qui me fait penser à MakeSense.
Marion : Une chanson joyeuse, dynamique, très rythmée, avec des rythmes africains remixés (rire). Quelque chose que tu as dans la tête toute la journée et qui te donne envie de bouger sur le dance floor. Ou peut-être, “I believe I can fly” parce que tout est possible avec MakeSense.
A: Avez-vous un jour ressenti le besoin de prendre de la distance avec MakeSense, et, si oui, pourquoi? 🤔
Idris : C’est ce que je disais juste avant, au tout début, au bout d’un mois j’avais pris trop de MakeSense d’un coup et j’avais besoin d’intégrer toutes les informations. Mais depuis, non !
Marion : Non, pas spécialement. Je connais pas mal de gangsters qui ont eu ce besoin à un moment donné après avoir donné beaucoup d’énergie dans le développement de la communauté mais je n’ai pas vraiment ressenti ça. J’ai toujours réussi à faire évoluer mon implication dans MakeSense au rythme de mes envies, de l’énergie que je pouvais donner, du coup j’ai jamais eu besoin de faire un break.
La première chose que vous vous êtes dite quand vous avez rencontré d’autres membres de MakeSense ? Et aujourd’hui quand vous les revoyez, qu’est ce que vous vous dites ? 👯
Marion : La première personne que j’ai rencontré est Christian. Je me suis dit “ce mec a l’air fou mais il donne tellement envie, il a tellement d’énergie et ce qui dit de l’entrepreneuriat social parait tellement intéressant qu’il faut que je fonce moi aussi !”. J’ai rencontré plus tard des filles comme Stef (Denamps), Leila ou Caro (Delboy), j’ai pensé “waow, je veux être comme elles !”. Quand je les revois, je me dit “Merci Christian pour être aussi inspirant et pour m’avoir ouvert les portes de ce monde” et je veux toujours être aussi cools que les filles !
Idris : Les premières personnes dont je me souviens chez MakeSense sont Shanturu, Camille, Tinou. Je me suis dit que c’était des gens trop cools et que j’avais envie d’être comme eux ! Ils avaient un tel dynamisme et essayaient de porter des projets qui avaient une vraie valeur ajoutée et qui répondaient à des problèmes de notre société. Quand je les revois aujourd’hui, je me dis « Merci Camille, c’était un peu ma maman chez MakeSense et Tinou, il est toujours aussi fou ! »
Aujourd’hui dans l’écosystème de “On veut changer le monde”, qu’est ce que MakeSense apporte de différent selon vous ? 💃
Marion : La vision globale sur notre société, notre monde, ses problèmes, ses solutions, ses challenges et ses opportunités. La présence de MakeSense dans tous ces pays, ces villes du monde, lui donne une connaissance, une expérience et une sensibilité que je trouve très pertinentes, justes et sensées et je pense que c’est autant une vraie force qu’un aspect différenciant. Quand je vois la profondeur de la connaissance et de l’action de la communauté sur le sujet de la mode éthique par exemple, avec des gangsters du Vietnam avec Minh Thy, de la France, des Philippes, du UK, de Madrid, je suis impressionnée.
Sinon, je dirais que pour les gens de notre génération, MakeSense a rendu l’innovation sociale et environnementale sexy en la dépoussiérant et la débarrassant de pas mal de clichés et préjugés pas très funs.
Idris : La capacité à mobiliser les citoyens partout dans le monde, les amener à se bouger pour aider des gens qui essaient de trouver de solutions. Et aussi cette capacité à traiter tous les sujets auxquels on peut essayer de trouver des solutions aujourd’hui.
Si vous deviez changer une chose dans votre parcours dans MakeSense ? ☝
Idris : Être entré dans l’écosystème plus tôt ! Et aussi sortir un peu de la communauté parisienne et aller voir comment ça se passe ailleurs.
Marion : Pas grand chose en fait. J’ai eu la chance de faire plein de choses différentes chez MakeSense : j’ai découvert MakeSense et participé à des ateliers et événements à Paris, lancé la communauté à Madrid, découvert le monde et organisé plein d’événements pendant le Food Sense Tour mais aussi à Austin, travaillé avec What The Food et je suis maintenant membre de la SenseRocket. Toutes ces expériences ont été super enrichissantes et m’ont beaucoup apporté à des moments différents de mon engagement.
💥💥💥💥💥💥💥💥Le TAC au TAC 💥💥💥💥💥💥💥
Un truc qui t’a énervé chez MakeSense ? 😒
Idris : L’entre-soi. L’impression de faire partie d’un autre monde parfois.
Marion : Le bordel parfois, ça part dans tous les sens et moi j’aime les choses organisées (rires).
Un truc qui t’a déçu ? 😟
Marion : La difficulté à s’intégrer dans une communauté très soudée.
Idris : J’allais répondre la même chose, ça a été long avant que j’ai l’impression de ne pas faire d’efforts pour faire partie de MakeSense.
Un truc qui t’a surpris ? 😱
Idris : La diversité des sujets traités chez MakeSense.
Marion : En bien, la capacité de développement dans le monde et de mobilisation.
Un truc qui t’a enchanté ? 😍
Idris : Le sentiment, après un hold-up, d’avoir des SenseMakers qui ont adoré donner des idées nouvelles à un entrepreneur qui est hyper heureux d’avoir pu réussir à sortir de sa bulle
Marion : Les SenseCamps : quand tu passes deux jours de folie douce entouré par des gens incroyables, à bosser et réfléchir sur des sujets passionnants, à apprendre et à faire la fête, tu sors de là avec un sourire jusqu’aux oreilles et assez d’énergie pour changer le monde — ou au moins essayer !
Waynak, je suis une fan absolue et je rêve déjà des prochains docus de MakeSense Stories (le média de MakeSense ndlr)!
Un truc qui t’a fait rire ? 🤣
Marion : Christian. Et le Noël 2015 au SenseSpace avec les Stormtroopers.
Idris : Alors ce n’est pas un truc, mais plutôt quelqu’un : Tinou !
Un truc qui tu aimerais bien changer ? 👉
Idris : Le vocabulaire ! Pour pouvoir toucher plus de monde encore, les anglicismes et les expressions à base de « sense » sont trop compliquées pour des personnes qui n’évoluent pas dans nos milieux.
Marion : J’aimerais bien renforcer les liens avec l’équipe de full time et la communauté de gangsters volontaires sur le terrain partout dans le monde.
Un truc qui ne doit jamais changer ? 👈
Idris : La capacité de mobiliser des citoyens et le rapport à la communauté, c’est une des grandes forces de MakeSense
Marion : L’incroyable dynamisme de l’équipe et de toute la communauté ! C’est une des grandes forces de MakeSense je pense !
Un moment où tu t’es dépassé ? ✊
Idris : Ma première MKS Room, j’étais vraiment stressé et il ma’ bien fallu 5–10 minutes pour me détendre, pendant lesquelles je parlais sans vraiment être conscient de ce que je disais.
Marion : Le Food Sense tour, dans tous les sens du terme.
WILD QUESTION IS WILD: Qu’est-ce que tu aimerais faire chez MakeSense que tu as jamais fait encore ?
Idris : Un truc auquel je pense depuis le début, j’aimerais bien ouvrir un hotspot dans une ville de banlieue parisienne.
Marion : Mince, c’est dur de répondre à ma propre question (c’est Marion qui a eu l’idée de rajouter une Wild question à l’interview croisée). J’adorerais travailler avec les équipes de MakeSense sur des sujets comme l’Impact Investing ou la mesure d’impact de la communauté depuis son lancement. Ou, encore plus fou, lancer un SenseCube à Rio de Janeiro.
🤜🤜🤜🤜🤜🤜🤜🤜Le GIF FIGHT 🤛🤛🤛🤛🤛🤛🤛
