Consulter sa communauté : jeux et enjeux du community pool chez makesense

makesense
15 min readSep 13, 2022

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C’est un peu notre marotte : nous assurer que notre gouvernance est vraiment représentative et partagée. À l’heure où notre organisation repense (encore) sa gouvernance pour mieux intégrer les voix de ses parties prenantes, on en profite pour dresser un bilan de nos précédentes expérimentations et partager nos perspectives. Cet article est encore en cours d’élaboration et de relecture (intelligence collective oblige).

Des expérimentations citoyennes depuis le début

Il y a 10 ans, nous rêvions qu’une partie des crises sociales et écologiques pourraient être résolues si tous les citoyens mettaient à disposition leur temps et leurs compétences au service d’entrepreneurs sociaux. Nous avons pris du recul sur certains espoirs (l’entreprenariat social sera nécessaire , mais pas suffisant) mais avons toujours gardé une conviction radicale : non les humains ne sont pas intrinsèquement égoïstes ou irresponsables. Partant de cela, il serait faux de considérer que le seul système viable consisterait à articuler les égoïsmes dans une compétition de tous contre tous, où la défiance règne, où seuls quelques-uns se goinfrent au détriment de tous les autres (humains ou non, actuels ou à venir).

Nous avons donc toujours partagé en toute confiance la recette de notre organisation à toutes celles et ceux qui voulaient s’en emparer. Certes, nous n’étions que quelques centaines de bénévoles actifs dans le monde au début , mais on peut constater que même sur 10 ans , nous n’avons eu qu’une poignée de mésaventures qui pèsent peu dans la balance par rapport à tout ce que cette confiance a permis :

  • Des dizaines de milliers de jeunes dans plus d’une centaine de villes ont organisé des milliers d’ateliers, participé à des rencontres et popularisé l’engagement associatif, l’entreprenariat social dans des endroits où ils étaient parfois totalement absents.
  • De nouveaux formats et thématiques ont été créés. Les membres de makesense Berlin, dès 2015 ont lancé des campagnes sur l’accueil des réfugiés ou sur la souveraineté alimentaire. Ils ont inventé le concept de sensecamp : une rencontre autogérée où les volontaires de toutes les régions se réunissent pour apprendre, contribuer et festoyer. Le format a été dupliqué au moins 20 fois.
  • On s’est fait quelques cheveux blancs avec l’hébergement de nos données en ligne et on a fini par complètement arrêter les fichiers partagés pour des raisons de RGPD, mais aussi de commodités puisque des outils plus pertinents sont apparus.
  • Nous avons fait découvrir à des milliers de personnes d’autres méthodes d’organisation, d’autres secteurs, un autre rapport à soi. Certains sont devenus nos prescripteurs, merci à eux de nous aider, d’autres sont devenus nos co-pétiteurs, merci à eux de travailler dans la même direction.
  • Une fois, un volontaire très original qui était notre référent pour une ville européenne a « embauché » des stagiaires en notre nom, et nous lui avons gentiment expliqué pourquoi cela n’était pas possible.
  • Encore aujourd’hui on découvre que des gens en Egypte ou au Portugal utilisent la marque makesense sans nous avoir contactés.

Une organisation qui sacralise la participation de tous et toutes

Après avoir beaucoup grandi (en taille c’est certain, en sagesse , on l’espère) nous avons décidé de sacraliser nos fondamentaux, en mesurant l’impact que nous avons eu, et en définissant ce qui unissait le fourmillement d’initiatives que nous avions expérimentées. Parmi ces fondamentaux, il y a la conviction que chaque citoyen, s’il a la confiance et accès aux ressources, est légitime et apte à prendre des décisions éclairées pour le bien commun. Il y a aussi des principes de gouvernance partagée inspirés de l’université du Nous et de Frédéric Laloux que nous appliquons entre employés. Nous avons aussi commencé à intégrer ces principes dans nos programmes via des boîtes à outils et des formations afin que les citoyens qui nous rejoignent aient quelques bases sur la gouvernance partagée ainsi que la CNV qui leur permettent d’interagir entre eux et avec nous de manière plus fluide et constructive, mais aussi avec plus d’autonomie et de co-responsabilité. Aujourd’hui par exemple, les bénévoles responsables des programmes ré_action ont le champ libre pour gérer leur campagne thématique tant qu’ils restent dans le respect de la vision et des principes initiaux. L’un d’eux, Gaspard Chameroy, a même pu créer un programme citoyen sur les nouveaux arrivants que nous continuons à opérer aujourd’hui.

Bien que sur le terrain, la co-construction et les co-décisions fonctionnent à de nombreux niveaux, nous estimons que nous avons encore des progrès à faire grâce aux 5 organes de gouvernance qui structurent makesense aujourd’hui :

  • La waterline : c’est une sorte de conseil de sécurité, qui porte la responsabilité légale de l’organisation. Parfois, une situation complexe concerne l’ensemble de l’organisation et porte sur un sujet qui pourrait mettre l’organisation en danger de manière imminente. Pour avoir un ordre d’idée, sur la dernière mandature (qui dure 2 ans), 12 décisions ont été prises par cet cet organe qui, par ailleurs, n’est intervenu ni dans la réorganisation complète des équipes et ni dans les activités pendant la crise du COVID. Parmi les 5 membres qui le composent, 4 sont des salariés élus selon le principe des élections sans candidat, 1 est bénévole, élu lui aussi selon le même procédé parmi les membres du community pool. Si l’intention est louable, il est apparu au cours des 2 derniers exercices qu’il est compliqué pour un bénévole de maîtriser certains enjeux et de se prononcer rapidement de manière pertinente sans un certain niveau d’implication direct dans l’organisation.
  • Le pool of mediators pour la gestion de conflits. Nous sommes avant tout une organisation humaine dans laquelle émergent nécessairement des tensions et des désaccords qui peuvent dégénérer en conflits. Nous avons un organe interne (le pool of mediators) où des salariés sont formés à gérer des situations conflictuelles. Dans l’optique de pouvoir accompagner sereinement et avec une nécessaire distance les conflits qui émergent entre nos parties prenantes, un comité similaire a été créé pour faire de la prévention et de la gestion de conflit. L’idée était que des volontaires puissent aussi se former à la médiation pour agir lors des conflits qui émergent entre nos parties prenantes, ou entre nous et nos parties prenantes. Ce dernier comité n’est à ce jour pas suffisamment solide et outillé pour répondre aux situations de crise.
  • Le comité de mission. Pour définir notre stratégie et notre théorie du changement, nous avons mené pour l’équipe France une concertation auprès de nos parties prenantes. À cette fin, ce ne sont pas moins de 50 interviews ou fiches de lectures, 10 rencontres de 2 heures qui ont été réalisés, et des centaines d’heures de travail investis par un groupe mandaté pour faire une proposition stratégique, qui fixera le cap des équipes françaises de makesense pour les années à venir et qui a été validé en gestion par consentement. Afin de coordonner les efforts des différentes équipes et allouer les cagnottes des nos appels à projets interne conformément à notre stratégie commune, un comité de mission a été créé (lui aussi élu par des élections sans candidat).
  • Le process committe. Depuis le début, nous n’avons pas la prétention d’avoir trouvé une solution qui soit parfaite ou éternelle. Nous pensons que les outils doivent évoluer pour s’adapter aux besoins et à la raison d’être de l’organisation et que c’est pour cela que nous nous sommes autorisés à tordre les modèles et processus de l’holacratie, de Laloux et de l’Université du Nous pour qu’ils correspondent à nos métiers et à notre identité. C’est dans cet esprit que nous avons mis sur pied un organe appelé process committee. Il se réunit 2 fois par mois pour proposer et outiller des évolutions de nos modes de gouvernance.
  • Le community pool. Cet organe qui représente les membres de notre communauté a maintes fois évolué. Nous avions testé 3 moutures de comités internationaux (la Sense Rocket, le community board & le community pool) avec une vingtaine de personnes qui représentaient la diversité géographique et sectorielle des bénévoles. L’avis des membres devait être sollicité ponctuellement en fonction de leurs expertises sectorielle, méthodologique ou géographique. Les membres devaient se rencontrer à intervalles réguliers malgré d’intenables décalages horaires. Nous avons finalement abandonné l’idée d’avoir une représentativité parfaite au niveau international mais plutôt de favoriser la complicité et la spontanéité entre équipes et bénévoles localement. Chaque équipe internationale (France, Philippine, Amérique Latine, Afrique de l’Ouest, Liban) a donc nommé en son sein, un salarié qui a la charge de coopter et d’animer un groupe de 8 à 12 citoyens dont les activités et les expertises sont liées aux contextes locaux. Ils seront invités aux événements locaux en présentiel et sollicités selon leur profil pour donner leur avis.

Zoom sur le Community Pool Europe

Nous avions sollicité nos collègues pour leur expliquer le nouveau community pool et leur demander qui devrait y figurer. Anatole et moi, nous sommes ensuite arraché les cheveux pour constituer un groupe de personnes qui recouvraient nos 4 cibles ( citoyens, entrepreneurs, collaborateurs et collectivités territoriales) et nos domaines d’action stratégiques alimentation, mieux vieillir). Nous voulions aussi des gens qui représenteraient la très diversité des programmes de makesense et qui aurait déjà fait la démonstration de leurs enthousiasme et de la pertinence de leur conseils

Comment va fonctionner ce nouvel outil de gouvernance ? Par une implication directe et facilitée dans les grandes décisions. Voici 5 exemples concrets.

Les sollicitations d’avis

Chez makesense, on fonctionne avec des sollicitations d’avis, c’est-à-dire qu’on demande à chaque personne experte ou impactée par une décision de donner son avis. Ainsi par exemple si un employé compte changer radicalement le programme d’engagement citoyen ré_action sur l’alimentation, il sera pertinent de contacter Hugo, Héloise pour leur expertise sur l’agriculture, et Pascal et Gaspard pour leur connaissance de l’expérience bénévole au sein des programmes ré_action.

Les participations à des ateliers

Lorsque les salariés le jugent utile, ils peuvent convier à des réunions des personnes du community pool. Par exemple, si l’équipe en charge de l’incubation trouve cela pertinent, elle peut par exemple inviter durant son séminaire annuel, Benoît ou Kareen pour qu’ils puissent s’exprimer sur les évolutions du parcours d’accompagnement des entrepreneurs.

La collaboration sur des contenus

Les membres du community pool ont plein d’expertises que les salariés peuvent solliciter. Camille est par exemple passionnée par la CNV. Ainsi, lors de la publication d’ un article sur la prévention des conflits, on pourra lui demander de participer à la complétion ou à la relecture

Des propositions

Les membres du comité pool, proche du terrain, à l’affût des signaux faibles peuvent aussi solliciter l’organisation pour qu’elle adresse tel ou tel sujet. Cela a été le cas il y a quelques mois. Certains de nos bénévoles nous ont signalé qu’ils étaient étonnés que makesense ne se soit pas exprimé pendant #Black Lives Matters. Cela a amené à la publication de cet article.

Qui sont les membres de notre community Pool en 2022

Myriam Ballot

Myriam a un parcours dans les Opérations d’un grand groupe de cosmétiques depuis 20 ans, au sein des équipes achats, développement, production et supply. Depuis fin 2021, elle consacre une journée par semaine à des missions de bénévolat : mentorat de jeunes avec Article 1 ou d’entrepreneurs engagés avec makesense et lutte contre l’échec scolaire avec l’ESA. Elle est aussi animatrice de la Fresque du Climat depuis quelques mois !

En plus de son expertise professionnelle, Myriam nous apportera son regard sur les besoins des mentors et leur ressenti au sein des programmes makesense.

Julia Mourri

Julia a fait le tour du monde pour découvrir les solutions qui répondent aux enjeux du vieillissement dans différents pays, et les a mis en lumière au sein d’une série de films et du livre “Odyssey — Un tour du monde la vieillesse”, publié en 2019. C’est notre experte en bien-vieillir. D’ailleurs, si un bol de sagesse et de bonne humeur vous tente, on vous conseille d’aller directement sur le site : https://www.oldyssey.org/ !

Elle nous apportera toutes ses connaissances et son expérience sur les sujets du bien-vieillir, qui est un des axes majeurs de makesense pour les années à venir !

Hugo Arnaud

Après une école de commerce, finalisée en apprentissage à la Direction des achats durables de la SNCF spécifiquement sur les sujets d’insertion par l’activité économique, Hugo s’est engagé dans l’entrepreneuriat social. D’abord au Cambodge en tant que directeur de la production de Soieries du Mékong puis pendant 5 ans en tant que responsable développement et communication d’Emmaüs Défi. Hugo a rejoint en 2019 la Croix-Rouge Française pour développer 21, son Accélérateur d’Innovation Sociale avant de rejoindre la Fondation Terre de Liens en avril 2021.

Il contribuera notamment sur les sujets liés à l’alimentation, et nous fera bénéficier de son expertise en action sociale.

Camille Ducorps

Ex-salariée de makesense de 2016 à 2019, Camille s’occupait d’intrapreneuriat, de communauté corpo et de formations soft skills. Elle est passionnée par la communication non violente et les pratiques de connaissance de soi et adore accompagner les leaders à mieux se connaître, pour déployer leur leadership au service d’une cause qui leur tient à cœur.

Depuis 2019 elle est freelance en facilitation et design de parcours d’engagement ou de formation (notamment à la communication empathique). En tant que freelance, elle a coopéré avec makesense sur l’animation d’une formation managériale pour Bouygues Télécom (2019,) et le design et l’animation de Leader de la transition d’Éco work (2021–2022).

Elle nous apportera un regard sur la collaboration de makesense avec les freelances, en plus de nous apporter son expertise sur des sujets bien-être, feedback et tensions interpersonnelles.

Benoit Floquet

Benoît a fait des études d’ingénieur à l’ISAE-Supaéro puis un master d’entrepreneuriat à Polytechnique et HEC. Tout au long de sa scolarité, il s’est beaucoup impliqué dans le monde associatif en venant en aide aux plus démunis, en organisant de nombreuses distributions alimentaires, vestimentaires et des collectes de dons pour les sans-abris. En 2019, il fait son stage de fin d’année en tant que bras droit du CEO de la startup Wemind, juste avant de rencontrer Louis et de lancer Tirelires d’Avenir, structure par la suite incubée chez makesense en 2021.

Il pourra nous apporter un regard critique sur l’accompagnement proposé par makesense, en plus de nous faire bénéficier de son expertise en action sociale, notamment auprès des jeunes.

Nassim Merzouk

Nassim se définit comme un Social business developer. Il suit makesense depuis 2016, quand il organisait des soirées réseau développement durable et faisait de la veille sur le sujet. Dès la deuxième semaine du confinement, il fait partie des premiers mobilisés puisqu’il met sur pied les premiers kits de communication de nos programmes ré_action. Il devient mobilisateur puis supermobilisateur et finit par rejoindre Jeveuxaider.gouv.fr où il est responsable du déploiement. Au delà de son enthousiasme, il saura nous ouvrir plein de porte et nous aider à toucher toujours plus de citoyens

Kareen Maya Levy

Kareen a eu de nombreuses vies professionnelles dans le développement commercial et l’entrepreneuriat et avait même créé un institut de sondage. Aujourd’hui, elle veut contribuer à changer le monde avec Kippit, une entreprise industrielle qui conçoit, produit et distribue une gamme d’électroménagers durables et réparables, fabriquée en France dans des unités de production dédiées. Kippit a été sélectionné par le fonds d’investissement de makesense.

Kareen pourra nous apporter ses expériences métiers et nous aider à comprendre les nombreux déboires rencontrés par les porteurs de projets

Pascal Theys

Ça fait désormais 2 ans que Pascal est supermob dans le programme ré_action sur la thématique des personne sans abri. Ses remarques constructives et pertinentes l’amènent aussi à rejoindre le pool des conciliateurs où se traitent les tensions et les conflits entre parties prenantes de makesense. Quand il quitte son costume de super héro citoyen, Pascal est coordinateur sécurité et surveillant de chantiers. ON compte sur lui pour améliorer l’experience de nos programme d’engagement et nous partager ses savoirs sur l’action auprès des personnes sans abris

Amina Bouri

Après un master en finance réalisé à Grenoble Ecole de Management et un mastère spécialisé en management de l’énergie, Amina a cofondé MerciBOOKoup, une association franco-hollandaise dont l’objectif est de démocratiser la lecture, et de la développer comme facteur de lien social. En parallèle de sa fonction de consultante en transition énergétique, elle est élue de Paris Centre, chargée de quatre délégations sur des sujets d’écologie, d’histoire et d’action sociale, ainsi que de deux conseils de quartier. Elle a également fondé et préside Low Carbon France, association dont la visée est de sensibiliser aux enjeux environnementaux mais surtout de proposer des solutions concrètes de mise en actions via l’organisation d’événements gratuits, ludiques et positifs. Depuis janvier 2022, elle préside également Empow’Her, une association qui accompagne les femmes entrepreneures dans le développement de leur structure.

Avec ses nombreuses casquettes, Amina nous fera bénéficier de son regard d’experte sur des questions de démocratie (notamment à la mairie de Paris) et de climat.

Tu Doan Quynh Bui

Après avoir exercé 12 ans en qualité de responsable juridique spécialisée en droit des affaires et dans le management des risques professionnels, elle accompagne aujourd’hui les organisations et les territoires dans leur stratégie de transition écologique et sociale. Elle est membre de l’IPBES (le « GIEC » de la biodiversité, dans la catégorie Société CIvile), ainsi que d’organisations et de think tanks en faveur de la transition écologique et sociale, de l’éducation au climat, de la démocratie participative et de l’innovation à impact positif (notamment innovation sociale/ESS et Tech for Good). Elle a co-créé le Collectif Citoyen pour le Climat/CoCiClimat Paris 10 (auteur de 3 projets lauréats du budget participatif 2019), elle est membre du Copil Rue Zéro Déchet de Paris 10 et membre du Comité des garants de la procédure de révision du Plan Climat de Paris (missionné par la Mairie de Paris).

Depuis 2018, Quyn est puis une fidèle contributrice de makesense, tant pour des programmes de mentorat, que pour organiser des évènements ou pour participer à ré_action.

Elle nous fera bénéficier de son expertise sur les questions de démocratie et de climat !

Gaspard Chameroy

Gaspard a un très long parcours chez makesense, pendant le confinement, il a assisté à presque toutes les émissions de makesenseTV, puis la plupart des programmes ré_action avant d’en créer un pour l’accueil des nouveaux arrivants. Il faisait partie de la précédente mouture du community pool et a su régulièrement nous faire bénéficier de ses conseils tout au long de l’année dernière. On est ravis de le retrouver dans cette nouvelle version.

Que ce soit par ses expériences personnelles ou les nombreuses expériences professionnelles dans l’ESS, il pourra nous éclairer sur de nombreux sujets et nous enjailler avec sa motivation sans faille.

Dominique Rousselet

Après avoir été cadre dirigeant dans différentes organisations, en grand groupe comme en PME, Dominique a décidé de faire bénéficier de son expérience aux dirigeants actuels et futurs. Il a alors développé Dr Transition, ce qui lui permet d’intervenir au sein des entreprises pour des missions courtes à la frontière du conseil, du mentorat, du coaching et de gestion, en intelligence de situation. Il a à cœur de développer des solutions efficaces pour les organisations, tout en assurant leur caractère durable et bénéfique pour l’environnement.

Il nous fera bénéficier de son expérience dans différents domaines et de sa vision systémique pour réaliser à bien nos missions et construire des parcours de mentor pertinents, notamment dans le cadre de La Social Cup pour laquelle il a déjà rempli cette fonction.

Héloïse de Bokay

La première fois que nous avons croisé Héloïse, elle était intrapreneuse chez Vinci pour y développer une offre d’économie circulaire. Aujourd’hui, elle est facilitatrice, accompagnatrice en gouvernance partagée et chargée de développement de l’association Les Petites Cantines à Annecy dont l’objectif est de créer du lien social à travers des repas partagés et à prix libre. Héloïse est aussi mentor de porteurs de projets dans l’économie sociale et solidaire, qu’elle accompagne notamment sur les thématiques de modèle économique et de création de valeur.

Elle nous apportera son expérience méthodologique et sectoriel de l’économie circulaire dans le BTP, et nous partagera sa passion pour la coopération et son regard à la croisée de l’associatif, de l’entrepreunariat à impact et de la grande entreprise.

Florence Dubuit

Aujourd’hui Florence est responsable diversité et inclusion chez Carrefour et porte les questions de la parentalité, de l’égalité, du handicap et des LGBTQIA+. Elle a longtemps été responsable RSE chez Carrefour, où nous avions monté plusieurs communautés : celle des collaborateurs internationaux autour de l’alimentation saine et équilibrée, avec sa déclinaison française, la communauté des ambassadeurs qui s’engagent par exemple sur l’anti gaspi, le plastique ou la langue des signes et enfin une communauté de consommateurs qui viennent questionner les pratiques du groupe. Ce sera notre experte inclusion et communauté ainsi qu’une référece pour aborder la grande distribution

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makesense est une communauté internationale de citoyens, d’entrepreneurs et d’organisations qui résolvent ensemble les défis sociaux et environnementaux